Je vous propose un article d’Ian Brossat sur la Journée de la Fonction Publique. Il s’agit d’un des piliers essentiels de notre économie mais qui connaît des attaques perpétuelles par le système économique et capitalisme. Il est important de le préserver. Bonne lecture.

Ce 23 juin, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies, nous célébrons la Journée internationale de la fonction publique. Une journée particulièrement importante alors que ces derniers mois, dans tous nos territoires, les agents du service public ont fait la démonstration de leur utilité vitale pour la société.

Face à la pandémie de Covid19, ce sont ces femmes et ces hommes, soignant·e·s, enseignant·e·s, cheminot·e·s, postier·e·s, fonctionnaires territoriaux, agents de propreté, et travailleur·euses de tant d’autres services publics, qui ont permis à la société de ne pas s’effondrer pendant le confinement.

La crise sanitaire et économique met l’accent sur le caractère essentiel et indépassable d’un service public universel visant l’intérêt général et non le profit court-termiste. Le Secrétaire général de l’ONU lui-même nous y invite : « Aujourd’hui, alors que nous rendons hommage à ces travailleurs et travailleuses essentiels et à bien d’autres encore, nous nous devons de réfléchir aux moyens de mieux les protéger, de reconnaître pleinement leur rôle et d’investir dans leur bien-être ».

De fait, cette journée internationale est l’occasion de rappeler que le statut de la fonction publique, mis en place en 1946 par Maurice Thorez, alors vice-président du Conseil et ministre d’État chargé de la Fonction publique, est aujourd’hui attaqué par les gouvernements néolibéraux.

Le point d’indice, permettant la revalorisation des traitements des fonctionnaires, est gelé depuis de nombreuses années, ce qui conduit à une baisse de pouvoir d’achat pour toutes les familles concernées.

Partout, les élu·e·s communistes et partenaires sont partie prenante des mobilisations sociales qui exigent une revalorisation des métiers de la fonction publique, à commencer par les soignant·e·s, qui revendiquent à l’unisson une augmentation salariale de 300 euros mensuels.

Alors que la situation économique se détériore dramatiquement, la Coopérative des Élu·e·s communistes appelle le gouvernement à entendre les revendications des travailleuses et travailleurs de la fonction publique fêtés ce 23 juin.

Ian Brossat,

Président de la Coopérative des Élu·e·s communistes et partenaires